Sens : "baume" = grotte, gouffre; "Saint-Michel" = l’archange [ange en chef] dans la bible canonique, souvent représenté en chevalier ailé terrassant le Diable [la victoire de la foi chrétienne sur le Mal]
Excavation naturelle du Rocher de Saint-Michel située au Nord-Est de Callelongue, la vaste et profonde Grotte St-Michel d'Eau Douce reçoit le ruissellement des eaux de pluie qui s’infiltrent le long des parois rocheuses pour s’accumuler dans ses salles obscures, autrefois décorées de magnifiques stalactites et stalagmites. Elle est constituée de plusieurs salles voûtées, dont une souterraine et assez large contenant un petit lac, communiquant entre elles par des boyaux étroits de plusieurs mètres de long. Depuis la grande salle basse de la Grotte, on peut voir très en hauteur le jour percer du haut du Rocher de St-Michel, d'où son autre appellation de "Baume de la Cathédrale".
Cette caverne a été occupée durant la Préhistoire, au Néolithique, et des fouilles archéologiques ont mis à jour des silex taillés, des haches polies, grattoirs, pointes de flèches, des poteries et des éléments de parure indigène de cette époque. Par contre, il semble que cette partie du Massif ait été peu fréquentée à l'Âge de Bronze. Par la suite, les Calanques de Callelongue et des Goudes notamment ont été occupées par une population Salyenne issue des Ligures, dont les principales activités étaient essentiellement pastorales et qui, en cas de danger, au moment des invasions barbares, pouvait s’abriter sur les hauteurs dans des camps retranchés ou dans les nombreuses grottes naturelles du massif. Les anses des Goudes et de Callelongue et les cirques environnants, protégés des vents dominants, servaient alors à abriter les embarcations locales à fonds plats.
Voisine de la Grotte St-Michel d'Eau Douce, la Grotte de l'Ermite fut donnée en 1395 au frère ermite François, originaire de Naples, qui donna au sanctuaire que sa communauté construisit dans ce site escarpé et sauvage le nom d'un "Saint protecteur" très populaire, "Saint-Michel", le "Prince des archanges", souvent convoqué au Moyen-Âge pour protéger des sites religieux en hauteur.
La Grotte St-Michel d'Eau Douce a trouvé son nom au 16ème siècle, même si jusqu'il y a peu on l'appelait encore "Baume Sourne" ["sourne" = sombre, obscure, ténébreuse], ce qui était un nom bien trop commun pour désigner une grotte si exceptionnelle.
À la fin du 18ème siècle, on construisit plus bas une chapelle maritime, sur le rivage encore sableux du petit port de pêche du village des Goudes, que l'on baptisa "Saint-Michel d'Aigue Douce" car il y avait à proximité une source. Ainsi, à la suite d'une cession foncière de la Grotte, du Vallon, de cette chapelle et de sa source, il semble que l'on commença à appeler la Grotte St-Michel "d'Eau Douce" également.
Sens : "eissadon" = piochon, pic [du provençal "eissadoun"]
La Calanque de l'Eissadon est dominée par un couloir effondré et une reculée rocheuse à l'Est hachée par de nombreuses fractures, présentant des parois très abruptes et des séries d'aiguilles rocheuses, un relief "karstique" typique de calcaire dit "ruiniforme". Elle n'est pas accessible à la marche mais en technique d'escalade.
On peut y trouver l'Aiguille de l'Eissadon, un beau rocher effilé et percé d'un trou s'élevant à 70 mètres au pied de l'éperon terminant les Falaises du Devenson et présentant à sa base un tunnel marin. Cette Aiguille est bien connue pour avoir été photographiée par Gaston Rébuffat et avoir été publiée dans de nombreuses éditions, et notamment en couverture de la carte IGN n°269 de 1978.
Sens : "eissadon" = piochon, pic [du provençal "eissadoun"]
La Calanque de l'Eissadon est dominée par un couloir effondré et une reculée rocheuse à l'Est hachée par de nombreuses fractures, présentant des parois très abruptes et des séries d'aiguilles rocheuses, un relief "karstique" typique de calcaire dit "ruiniforme". Elle n'est pas accessible à la marche mais en technique d'escalade.
On peut y trouver l'Aiguille de l'Eissadon, un beau rocher effilé et percé d'un trou s'élevant à 70 mètres au pied de l'éperon terminant les Falaises du Devenson et présentant à sa base un tunnel marin. Cette Aiguille est bien connue pour avoir été photographiée par Gaston Rébuffat et avoir été publiée dans de nombreuses éditions, et notamment en couverture de la carte IGN n°269 de 1978.
Sens : "en vau" = en val, en vallon
La Calanque d'En Vau est très encaissée, large et profonde. Elle est aussi particulièrement appréciée pour son accès assez facile et la beauté de ses secteurs d'escalade.
Cette Calanque a failli être exploitée comme carrière, se voir industrialiser, dans la suite de Port-Miou toute proche, mais sous la pression populaire, le projet fut abandonné en 1923 car l'on obtint que les Calanques de Port-Pin et d'En Vau soient classées par la "Commission Départementale des Sites et Monuments Pittoresques", initiative qui conduira finalement au classement complet du Massif des Calanques, porté à l'inventaire en 1975.
♢ Surplombée par le Plateau de Castel Vieil, la Calanque apparaît sous le nom de "Port Chateau Vieux" sur une carte d'état-major du début du 19ème siècle [voir photo].
♢ Quelques scènes du film "L'armée des ombres" [Jean-Pierre Melville - 1969] ont été tournées dans la Calanque d'En Vau, et l'on peut apprécier à 57:00 un court balayage panoramique en "nuit américaine" de l'envers de sa plage, un théâtre rocheux d'exception.
L'Anse des Enfers est une Calanque large mais très abrupte, dominée par le début des Falaises du Devenson, le relief s'élevant violemment à cet endroit à plus de 300 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Particulièrement inhospitalière, l'Anse est dominée dans toute sa largeur par des séquences enchevêtrées de parois presque verticales de plusieurs dizaines de mètres de haut.
En pratiquant l'itinéraire menant à la Corniche Paretti, on doit opérer un cheminement délicat d'escalade, nécessitant technique et équipement, passant au-dessus de l'Anse des Enfers, et l'évidente perspective de pouvoir se retrouver facilement en cas de maladresse quelques dizaines de mètres plus bas, fracassé sur les rochers affleurant la surface de l'eau ou tout simplement dans l'eau sans possibilité à proximité de pouvoir accoster peut évoquer une chute aux Enfers, d'où probablement le nom de l'Anse.
Vidéo de l'itinéraire de la Corniche Paretti (Amitié et Nature - 2016 - 7:43) :
https://www.youtube.com/watch?v=kB02utgSnm4
Sens : "ermite" = solitaire retiré dans un lieu désert, où il se livre à des exercices de piété
Excavation naturelle du Rocher de Saint-Michel située au Nord-Est de Callelongue, la Grotte de l'Ermite est bien visible depuis Callelongue et du haut du village des Goudes, grâce à son étonnante voûte "en plein cintre" [en demi-cercle].
Cette cavité, proche de la Grotte St-Michel d'Eau Douce, est peu profonde mais assez large pour y avoir abrité dès la fin du 14ème siècle un ermitage et une petite chapelle troglodytiques [creusés dans la roche] dont il reste encore quelques vestiges.
La Grotte de l'Ermite fut donnée en 1395 au frère ermite François, originaire de Naples, qui donna au sanctuaire que sa communauté construisit dans ce site escarpé et sauvage le nom d'un "Saint protecteur" très populaire, "Saint-Michel", le "Prince des archanges", souvent convoqué au Moyen-Âge pour protéger des sites religieux en hauteur.
Le document le plus ancien mentionnant la présence de "l’ermitage de Saint-Michel" date de 1481 et rappelle la donation de trois couvertures de laine aux ermites occupant ce lieu.
Cette grotte en cul de sac n'ayant jamais eu d'eau et s'ouvrant plein Ouest, donc particulièrement exposée au soleil, on peut imaginer que l'ermitage de St-Michel d'Eau Douce comprenait également la Grotte St-Michel d'Eau Douce toute proche, qui elle contenait de l'eau.
À la fin du 18ème siècle, on construisit une chapelle maritime sur le rivage encore sableux du petit port de pêche du village des Goudes, que l'on baptisa, tout comme la grotte, "Saint-Michel d'Aigue Douce", et l'ermitage de la Grotte de l'Ermite semble avoir été abandonné à ce moment-là.
Sens : "escalette" = petit escalier mobile du gardien d'une vigie [du provençal "escaleto"]
Le quartier de l'Escalette et son Ancienne Batterie doivent leur nom au provençal "escaleto", désignant le petit escalier mobile qui permettait au gardien de la vigie [poste de veille] qui s'y trouvait d'accéder à son poste. En effet, un réseau de postes de surveillance a longtemps encerclé le territoire marseillais, mais l'emplacement exact de la vigie de l'Escalette est inconnu.
Durant la seconde guerre mondiale, c'est depuis le fort de l'Ancienne Batterie de l'Escalette que les troupes allemandes bombardèrent la ville d'Aubagne, par lesquelles arrivaient les forces françaises et américaines de libération. Ils utilisèrent alors trois batteries de marine de 400 mm.
Sens : "escalette" = petit escalier mobile du gardien d'une vigie [du provençal "escaleto"]
Le quartier de l'Escalette doit son nom au provençal "escaleto", désignant le petit escalier mobile qui permettait au gardien de la vigie [poste de veille] qui s'y trouvait d'accéder à son poste. En effet, un réseau de postes de surveillance a longtemps encerclé le territoire marseillais, mais l'emplacement exact de la vigie de l'Escalette est inconnu.
La plus grande usine française de traitement du plomb, de l'étain et de l'argent y a été créée en 1851, au début du développement industriel de Marseille, dans le cadre d'un plan d'éloignement des industries polluantes du Vieux Port vers le bord de mer, et pour faciliter le transport des matériaux. Ainsi, un petit port fut construit dans la Calanque de l'Escalette, pour débarquer la galène [minerai de plomb] arrivant par la mer et acheminer le plomb et l'argent extraits par l'usine jusqu'aux Goudes où se trouvait la douane. Les lingots étaient alors contrôlés et estampillés, puis repartaient en péniche vers le Vieux Port. L'usine ferma en 1925 pour que son exploitation reprenne quelques temps dans les années 30, essentiellement pour recycler les déchets des hauts fourneaux en pavés de voirie et produire de la galène [minerai de plomb]. Aujourd'hui, on peut voir d'importants vestiges de ses installations, bâties en pierres de taille et en briques, ainsi que de longues cheminées rampantes de condensation, remontant les pentes de la colline pour évacuer les fumées nocives plus haut, et qui pouvaient mesurer plusieurs centaines de mètres de long.
Conséquence des activités de l'usine, le site de l'Escalette et ses alentours présentent des traces importantes de pollution aux plomb, arsenic, cadmium, antimoine, cuivre, zinc et caetera, et l'on peut facilement le constater dans certaines zones en observant le contraste saisissant entre la roche calcaire très claire des Calanques et, la côtoyant ou la recouvrant, des monticules parfois énormes de dépôts de couleur brune truffés de scories [fragments solides provenant de la fusion des minerais métalliques], les rebus de l'usine... En effet, à l'époque de son exploitation, l'industrie n'était pas contrôlée et l'on a déversé inconsidérément des dizaines de milliers de mètres cubes de déchets de l'usine aux alentours : la vague fiévreuse du développement industriel a naturellement balayé les éventuelles questions que l'on aurait pu se poser alors sur le devenir des polluants et le risque de contamination du site. Ainsi, par endroits, les niveaux de pollution mesurables sont des milliers de fois supérieurs à ceux observables généralement dans la nature et sans l'action de l'homme. --- Aussi, « quand les animaux venaient, ils tombaient malades, voire ils mourraient, et l'on disait qu'ils avaient attrapé une "crise de plomb" ». --- La pollution s'est disséminée jusque sur les crêtes du Massif des Calanques, pour dissiper les fumées des cheminées en action, puis par l'action du vent épandre leurs déchets.
L'usine a cessé d'être exploitée en 1936 : l'industrie a périclité mais ses débris demeurent...
Il a été question que cette usine soit classée "Monument Historique Industriel" et accueille un musée.
Rapport "particules et métaux lourds sur le site de l'Escalette (Marseille)" (AIRMARAIX - 2003) :
http://www.atmopaca.org/files/et/Escalette_0401.pdf
Sens : "escalette" = petit escalier mobile du gardien d'une vigie [du provençal "escaleto"]
Le quartier de l'Escalette doit son nom au provençal "escaleto", désignant le petit escalier mobile qui permettait au gardien de la vigie [poste de veille] qui s'y trouvait d'accéder à son poste. En effet, un réseau de postes de surveillance a longtemps encerclé le territoire marseillais, mais l'emplacement exact de la vigie de l'Escalette est inconnu.
La plus grande usine française de traitement du plomb, de l'étain et de l'argent y a été créée en 1851, au début du développement industriel de Marseille, dans le cadre d'un plan d'éloignement des industries polluantes du Vieux Port vers le bord de mer, et pour faciliter le transport des matériaux. Ainsi, un petit port fut construit dans la Calanque de l'Escalette, pour débarquer la galène [minerai de plomb] arrivant par la mer et acheminer le plomb et l'argent extraits par l'usine jusqu'aux Goudes où se trouvait la douane. Les lingots étaient alors contrôlés et estampillés, puis repartaient en péniche vers le Vieux Port. L'usine ferma en 1925 pour que son exploitation reprenne quelques temps dans les années 30, essentiellement pour recycler les déchets des hauts fourneaux en pavés de voirie et produire de la galène [minerai de plomb]. Aujourd'hui, on peut voir d'importants vestiges de ses installations, bâties en pierres de taille et en briques, ainsi que de longues cheminées rampantes de condensation, remontant les pentes de la colline pour évacuer les fumées nocives plus haut, et qui pouvaient mesurer plusieurs centaines de mètres de long.
Conséquence des activités de l'usine, le site de l'Escalette et ses alentours présentent des traces importantes de pollution aux plomb, arsenic, cadmium, antimoine, cuivre, zinc et caetera, et l'on peut facilement le constater dans certaines zones en observant le contraste saisissant entre la roche calcaire très claire des Calanques et, la côtoyant ou la recouvrant, des monticules parfois énormes de dépôts de couleur brune truffés de scories [fragments solides provenant de la fusion des minerais métalliques], les rebus de l'usine... En effet, à l'époque de son exploitation, l'industrie n'était pas contrôlée et l'on a déversé inconsidérément des dizaines de milliers de mètres cubes de déchets de l'usine aux alentours : la vague fiévreuse du développement industriel a naturellement balayé les éventuelles questions que l'on aurait pu se poser alors sur le devenir des polluants et le risque de contamination du site. Ainsi, par endroits, les niveaux de pollution mesurables sont des milliers de fois supérieurs à ceux observables généralement dans la nature et sans l'action de l'homme. --- Aussi, « quand les animaux venaient, ils tombaient malades, voire ils mourraient, et l'on disait qu'ils avaient attrapé une "crise de plomb" ». --- La pollution s'est disséminée jusque sur les crêtes du Massif des Calanques, pour dissiper les fumées des cheminées en action, puis par l'action du vent épandre leurs déchets.
L'usine a cessé d'être exploitée en 1936 : l'industrie a périclité mais ses débris demeurent...
Il a été question que cette usine soit classée "Monument Historique Industriel" et accueille un musée.
Rapport "particules et métaux lourds sur le site de l'Escalette (Marseille)" (AIRMARAIX - 2003) :
http://www.atmopaca.org/files/et/Escalette_0401.pdf
Sens : "escalette" = petit escalier mobile du gardien d'une vigie [du provençal "escaleto"]
Le quartier de l'Escalette doit son nom au provençal "escaleto", désignant le petit escalier mobile qui permettait au gardien de la vigie [poste de veille] qui s'y trouvait d'accéder à son poste. En effet, un réseau de postes de surveillance a longtemps encerclé le territoire marseillais, mais l'emplacement exact de la vigie de l'Escalette est inconnu.
La plus grande usine française de traitement du plomb, de l'étain et de l'argent y a été créée en 1851, au début du développement industriel de Marseille, dans le cadre d'un plan d'éloignement des industries polluantes du Vieux Port vers le bord de mer, et pour faciliter le transport des matériaux. Ainsi, un petit port fut construit dans la Calanque de l'Escalette, pour débarquer la galène [minerai de plomb] arrivant par la mer et acheminer le plomb et l'argent extraits par l'usine jusqu'aux Goudes où se trouvait la douane. Les lingots étaient alors contrôlés et estampillés, puis repartaient en péniche vers le Vieux Port. L'usine ferma en 1925 pour que son exploitation reprenne quelques temps dans les années 30, essentiellement pour recycler les déchets des hauts fourneaux en pavés de voirie et produire de la galène [minerai de plomb]. Aujourd'hui, on peut voir d'importants vestiges de ses installations, bâties en pierres de taille et en briques, ainsi que de longues cheminées rampantes de condensation, remontant les pentes de la colline pour évacuer les fumées nocives plus haut, et qui pouvaient mesurer plusieurs centaines de mètres de long.
Conséquence des activités de l'usine, le site de l'Escalette et ses alentours présentent des traces importantes de pollution aux plomb, arsenic, cadmium, antimoine, cuivre, zinc et caetera, et l'on peut facilement le constater dans certaines zones en observant le contraste saisissant entre la roche calcaire très claire des Calanques et, la côtoyant ou la recouvrant, des monticules parfois énormes de dépôts de couleur brune truffés de scories [fragments solides provenant de la fusion des minerais métalliques], les rebus de l'usine... En effet, à l'époque de son exploitation, l'industrie n'était pas contrôlée et l'on a déversé inconsidérément des dizaines de milliers de mètres cubes de déchets de l'usine aux alentours : la vague fiévreuse du développement industriel a naturellement balayé les éventuelles questions que l'on aurait pu se poser alors sur le devenir des polluants et le risque de contamination du site. Ainsi, par endroits, les niveaux de pollution mesurables sont des milliers de fois supérieurs à ceux observables généralement dans la nature et sans l'action de l'homme. --- Aussi, « quand les animaux venaient, ils tombaient malades, voire ils mourraient, et l'on disait qu'ils avaient attrapé une "crise de plomb" ». --- La pollution s'est disséminée jusque sur les crêtes du Massif des Calanques, pour dissiper les fumées des cheminées en action, puis par l'action du vent épandre leurs déchets.
L'usine a cessé d'être exploitée en 1936 : l'industrie a périclité mais ses débris demeurent...
Il a été question que cette usine soit classée "Monument Historique Industriel" et accueille un musée.
Rapport "particules et métaux lourds sur le site de l'Escalette (Marseille)" (AIRMARAIX - 2003) :
http://www.atmopaca.org/files/et/Escalette_0401.pdf
5°26'26.96''E ○ 43°13'11.91''N - Commune de Marseille - Quartiers "Les Baumettes", "Le Redon"
Sens : "escamper" = décamper, s'enfuir
À proximité du secteur des Escampons se trouve la Prison des Baumettes, qui fut construite à partir de 1933, mais qui n'a pas toujours été aussi sûre qu'à présent. Il est fort probable que les prisonniers qui s'en évadaient empruntaient le Vallon des Escampons, d'où le nom du secteur. De plus, on pourra également remarquer que le Col des Escampons est un carrefour particulier permettant de partir dans toutes les directions.
5°25'23.63''E ○ 43°14'13.25''N - Commune de Marseille - Quartier "Les Baumettes"
Sens : "escamper" = décamper, s'enfuir
À proximité du secteur des Escampons se trouve la Prison des Baumettes, qui fut construite à partir de 1933, mais qui n'a pas toujours été aussi sûre qu'à présent. Il est fort probable que les prisonniers qui s'en évadaient empruntaient le Vallon des Escampons, d'où le nom du secteur. De plus, on pourra également remarquer que le Col des Escampons est un carrefour particulier permettant de partir dans toutes les directions.
5°25'22.71''E ○ 43°13'43.35''N - Commune de Marseille - Quartiers "Les Baumettes", "Le Redon"
Sens : "escamper" = décamper, s'enfuir
À proximité du secteur des Escampons se trouve la Prison des Baumettes, qui fut construite à partir de 1933, mais qui n'a pas toujours été aussi sûre qu'à présent. Il est fort probable que les prisonniers qui s'en évadaient empruntaient le Vallon des Escampons, d'où le nom du secteur. De plus, on pourra également remarquer que le Col des Escampons est un carrefour particulier permettant de partir dans toutes les directions.
5°25'14.24''E ○ 43°13'27.53''N - Commune de Marseille - Quartier "Les Baumettes"
Sens : "escamper" = décamper, s'enfuir
À proximité du secteur des Escampons se trouve la Prison des Baumettes, qui fut construite à partir de 1933, mais qui n'a pas toujours été aussi sûre qu'à présent. Il est fort probable que les prisonniers qui s'en évadaient empruntaient le Vallon des Escampons, d'où le nom du secteur. De plus, on pourra également remarquer que le Col des Escampons est un carrefour particulier permettant de partir dans toutes les directions.
5°25'14.05''E ○ 43°13'-0.08''N - Commune de Marseille - Quartiers "Sormiou", "Les Baumettes"
Sens : "escourtina" = écourter, couper court [du provençal]
Le Col et le Vallon des Escourtines tiennent probablement leur nom du fait du raccourci qu'ils constituent, permettant de rejoindre rapidement à partir de la Crête de Morgiou le petit port de Sormiou. En effet, sinon, il faut passer par le Col des Baumettes ou le Carrefour pour redescendre, ce qui rallonge considérablement le parcours.
Sens : "escourtina" = écourter, couper court [du provençal]
Le Col et le Vallon des Escourtines tiennent probablement leur nom du fait du raccourci qu'ils constituent, permettant de rejoindre rapidement à partir de la Crête de Morgiou le petit port de Sormiou. En effet, sinon, il faut passer par le Col des Baumettes ou le Carrefour pour redescendre, ce qui rallonge considérablement le parcours.
Sens : "escu" = bouclier [du latin "scutum"]
La configuration très encaissée de la Calanque de l'Escu offre naturellement un imposant abri sous roche, qui a longtemps été fréquenté comme un oasis, par des pirates notamment, qui pouvaient s'y retrouver, même en grand nombre, d'où son nom de "bouclier". En effet, sous son alcôve rocheuse, une grande citerne bâtie il y a des siècles a longtemps recueilli et accumulé des quantités d'une eau douce issue du ruissellement de la falaise et permettre d'y "faire aiguade" [de s'y ravitailler en eau]. Ainsi, on peut trouver sur une carte du 18ème siècle une référence à la Calanque de l'Escu sous l'appellation "Fontaine de l'Ecu" [voir photo], ce qui témoigne de l'importance de ce point de ravitaillement.
Par vent d'Est, sa proximité avec la "Calanque" de Cortiou pourra vous faire bénéficier des parfums des rejets d'eaux usées très troubles et d'air vicié qui s'y font. Vous pourrez également voir, même par temps calme, la mousse des détergents déversés dans la "Calanque" de Cortiou faire écume jusqu'à la Calanque de l'Escu.
Quoi qu'il en soit, la baignade dans la Calanque de l'Escu doit être évitée car les rejets de la "Calanque" de Cortiou pendant plus d'un siècle ont fortement pollué les fonds marins jusque là. De plus, il y a toujours de la houle et la sortie de l'eau peut s'avérer assez difficile pour qu'il y ait eu de nombreux noyés.
Panorama interactif de la Calanque de l'Escu :
> on peut bien voir la Calanque au Sud-Ouest <
Sens : "Esculape" = nom du Dieu de la médecine chez les Romains; "couleuvre d'Esculape" = serpent
Le Cirque d'Esculape propose une belle falaise vertigineuse au bord du Socle de la Candelle, en-dessous de laquelle on passe à pied pour rejoindre la Calanque de St-Jean de Dieu ou de l'Oeil de Verre.
Dans ce secteur, on doit enjamber bon nombre d'arbres tombés en travers du sentier lors des grandes tempêtes et les chutes de pierres de la falaise y sont fréquents.
Orienté plein Sud, à l'abri du mistral mais pas du vent d'Est, le Cirque d'Esculape, très exposé au soleil, peut se transformer en un véritable four et l'on peut parfois y voir flotter un brouillard de fines gouttes d'eau, produit par l'affrontement d'un vent frais et humide avec la paroi.
C'est d'ailleurs un peu plus bas, à la Lèque, que les naturistes peuvent faire comme les couleuvres, se réchauffer en plein soleil, d'où peut-être le choix du nom d'Esculape pour faire référence à la "couleuvre d'Esculape", ce serpent enlaçant la coupe d'Hygie sur le caducée des pharmaciens français. Il est également possible qu'il y ait réellement des couleuvres d'Esculape dans ce secteur, car on peut les rencontrer dans tout le Sud de l'Europe.
Sens : "estéou de bocque" = écueil du bouc, de la chèvre; "cabre" = chèvre
Non loin des vestiges de l'ancienne Batterie napoléonienne de l'Estéou de Bocque se trouve "l'Estéou de Bocque", l'autre nom de l'Îlot de la Mounine, un écueil large et bien visible affleurant la surface de l'eau et se détachant de quelques mètres du rivage. À proximité du Plateau des Chèvres, un plateau sous-marin en face duquel il y a sur l'Île de Jarre la Calanque de la Cabre, on peut donc supposer qu'à ces endroits il y avait des chevriers, d'où cette série de noms.
L'ancienne Batterie napoléonienne de l'Estéou de Bocque, aussi appelée "Batterie de la Mounine", était associée aux batteries des Croisettes et de la Calanque de Marseilleveyre afin d'empêcher les corsaires d'investir l'embouchure de la Calanque de Callelongue.
♢ Les habitations de la Calanque de Marseilleveyre ont été construites en utilisant les pierres de cette ancienne Batterie.
♢ Quelques dizaines de mètres au-dessus de l'ancienne Batterie, dans la colline, il reste encore les traces d'un fort bien plus ancien, ses vestiges étant restés dans un bon état car ils se trouvent en hauteur, plus à l'abri des embruns.
Sens : "estret" = fenêtre, ouverture, lacune, écoutille [du provençal "estreto"]
La Crête de l'Estret surplombe de part et d'autre les Massifs de Carpiagne et des Calanques, elle est donc particulièrement exposée aux vents mais offre une vue panoramique exceptionnelle.
Sur cette Crête qui devient très étroite au niveau du Grand Estret, en regardant vers le Sud, on peut voir comme à travers une fenêtre renversée un long col étroit encadré par le défilé de falaises du Cirque des Pételins.
Il en va de même au même endroit mais lorsque l'on regarde vers le Nord : une plus modeste lacune, le Petit Estret, ouvre sur un col étroit pointant sur le Vallon de Chalabran.
Sens : "estret" = fenêtre, ouverture, lacune, écoutille [du provençal "estreto"]
La Crête de l'Estret surplombe de part et d'autre les Massifs de Carpiagne et des Calanques, elle est donc particulièrement exposée aux vents mais offre une vue panoramique exceptionnelle.
Sur cette Crête qui devient très étroite au niveau du Grand Estret, en regardant vers le Sud, on peut voir comme à travers une fenêtre renversée un long col étroit encadré par le défilé de falaises du Cirque des Pételins.
Il en va de même au même endroit mais lorsque l'on regarde vers le Nord : une plus modeste lacune, le Petit Estret, ouvre sur un col étroit pointant sur le Vallon de Chalabran.
Sens : "estret" = fenêtre, ouverture, lacune, écoutille [du provençal "estreto"]
La Crête de l'Estret surplombe de part et d'autre les Massifs de Carpiagne et des Calanques, elle est donc particulièrement exposée aux vents mais offre une vue panoramique exceptionnelle.
Sur cette Crête qui devient très étroite au niveau du Grand Estret, en regardant vers le Sud, on peut voir comme à travers une fenêtre renversée un long col étroit encadré par le défilé de falaises du Cirque des Pételins.
Il en va de même au même endroit mais lorsque l'on regarde vers le Nord : une plus modeste lacune, le Petit Estret, ouvre sur un col étroit pointant sur le Vallon de Chalabran.