Sens : "galinette" = petite poule [du provençal "galino"]
Le Col de la Galinette permet de rejoindre facilement le Grand Malvallon à partir du Vallon de la Mounine lorsque l'on se trouve à la bifurcation des pistes proches de la Grotte du Déserteur (2 verte et 2 jaune). Ce passage offre une variante intéressante pour des circuits d'excursion dans le secteur mais la remontée du sentier 2b jaune vers le Nord-Ouest, c'est-à-dire en provenance du Grand Malvallon, est particulièrement raide, exposée au soleil et il n'y a pas de vent.
Il est possible que l'on appelle ainsi le Vallon des Trois Gancets car les pistes dans ce secteur serpentent en faisant trois lacets, la "ganse" [boucle d'un lacet] ayant probablement été déformée.
L'Escalier des Géants est un passage délicat proposant dans un mur vertical de plusieurs mètres de haut quelques larges entailles dans la roche en guise de prises.
Ce passage nécessite assurance et précision, et il est recommandé d'éviter de l'emprunter à la descente.
5°27'22.96''E ○ 43°14'22.73''N - Commune de Marseille - Quartiers "Le Redon", "Vaufrèges"
Sens : "la gineste" = le genêt
Les genêts sont des arbustes qui ont la particularité de se faire très nombreux aux endroits où l'on remue la terre, tout comme les blettes sauvages, les roses trémières et les morilles. Dans cette zone et à proximité de la route, il y en a partout, des genêts, d'où le nom de "Gineste".
Sens : "la gineste" = le genêt
Les genêts sont des arbustes qui ont la particularité de se faire très nombreux aux endroits où l'on remue la terre, tout comme les blettes sauvages, les roses trémières et les morilles. Dans cette zone et à proximité de la route, il y en a partout, des genêts, d'où le nom de "Gineste".
Sens : "la gineste" = le genêt
Les genêts sont des arbustes qui ont la particularité de se faire très nombreux aux endroits où l'on remue la terre, tout comme les blettes sauvages, les roses trémières et les morilles. Dans cette zone et à proximité de la route, il y en a partout, des genêts, d'où le nom de "Gineste".
Sens : "aven" = puits naturel aux parois abruptes, creusé dans la roche calcaire par les eaux d'infiltration
L'Aven Gombault est un gouffre profond de 27 mètres, situé sur la rive Est du Vallon des Aiguilles, au pied des falaises du Massif de Marseilleveyre, et qui a été comblé pour des raisons évidentes de sécurité.
Sens : "fortin" = petite fortification
Le Fortin des Goudes est un fort polygonal enterré qui faisait partie du "système Séré de Rivières", un réseau de fortifications bâties à partir de 1874 et supposées pouvoir résister aux nouveaux obus de l'époque, pour mettre en défense la côte de manière efficace.
La visite de ses ruines est très dangereuse !
Deux explications différentes sont avancées quant à l'origine du nom des "Goudes" :
- la route suivant le littoral et menant aux Goudes comporte de nombreux virages, des "coudes" qui seraient devenus par une mauvaise écriture "Goudes"; dans ce sens également, nous pourrions relever que topographiquement, les Goudes se trouvent dans le creux d'un "coude".
- en provençal, "gour" signifie "eau" et il serait fait référence à la source d'eau douce de l'Anse des Goudes, la "source des Sarrazines". En effet, il y avait dans l'Anse des Goudes une source d'eau douce qui se jetait dans la mer, ce qui a évidemment motivé la formation du village à cet endroit-là.
♢ voir l'article >"les Goudes"<
Sens : "goudes" = coudes [par déformation] OU (source d')eau ["gour" = eau en provençal]
Le village de pêcheurs des Goudes comprend un petit port bien abrité, entouré de cabanons et de maisons, et s'étend vers l'Ouest en un bras de terre qui n'est séparé de la majestueuse Île Maïre que par la langue de mer du Passage des Croisettes.
Il semble que les tribus Segobriges issues des Ligures, les premiers peuples installés sur ce territoire au moment de la Protohistoire, avaient établi l'ancienne Marseille sur quatre secteurs dont celui des Goudes qui s'étendait des Croisettes au Vallon de St-Michel, bien avant la colonisation par les Phocéens du Vieux Port actuel en 600 avant JC. Ainsi, on pouvait encore voir à la fin du 19ème siècle d'énormes murs de pierres sèches typiques aux Goudes, mais qui ont disparu depuis.
Deux explications différentes sont avancées quant à l'origine du nom des "Goudes" :
- la route suivant le littoral et menant aux Goudes comporte de nombreux virages, des "coudes" qui seraient devenus par une mauvaise écriture "Goudes"; dans ce sens également, nous pourrions relever que topographiquement, les Goudes se trouvent dans le creux d'un "coude".
- en provençal, "gour" signifie "eau" et il serait fait référence à la source d'eau douce de l'Anse des Goudes, la "source des Sarrazines". En effet, il y avait dans l'Anse des Goudes une source d'eau douce qui se jetait dans la mer, ce qui a évidemment motivé la formation du village à cet endroit-là.
↓
Depuis le 19ème siècle, les Goudes ont accueilli jusqu'à trois usines très polluantes : production de plomb, souffre et soude chimique. Cela attira de nombreuses prostituées, motivées à satisfaire les ouvriers travaillant alentours, ce qui n'était pas sans évoquer chez les habitants du village les arrivées plus anciennes des bateaux des "Sarrazins" venant du Levant, chargés de soieries, de parfums, d'or et de pierres précieuses, et qui profitèrent en leur temps du même genre de migration. Les prostituées ne pouvaient pas se laver aux points d'eau des usines, il ne fallait pas qu'on les voie, et l'on leur accorda gentiment de pouvoir faire leurs ablutions à la source d'eau douce de l'Anse des Goudes, que l'on baptisa "source des Sarrazines" pour rappeler leur surnom. Plus tard, à l'occasion des escales des bateaux américains à Marseille, le nombre de prostituées a explosé de la même manière, et on les surnomma alors "les Américaines".
♢
♢ Les routes des Goudes et de Callelongue ont été installées sur des scories que les usines du coin y rejetaient alentours.
♢ À la fin du 18ème siècle, sur le rivage encore sableux du petit port de pêche du village des Goudes, on construisit une chapelle maritime à proximité d'une source d'eau réputée intarissable. On baptisa la petite chapelle "Saint-Michel d'Aigue Douce", rappelant le nom de la grande grotte du "Rocher de Saint-Michel" plus haut, et l'ermitage de la "Grotte de l'Ermite" semble avoir été abandonné à ce moment-là. Au début du 20ème siècle, la petite chapelle tombait en ruines, elle était remplie d'ordures à tel point qu'elle prit le nom de "cabane". On finira par la détruire en 1921 car on la jugeait "délabrée" et "gênante".
♢ La politique à Marseille se faisant au service rendu, les Goudes ne font actuellement pas partie du Parc National des Calanques.
Sens : "goudes" = coudes [par déformation] OU (source d')eau ["gour" = eau en provençal]
Le village de pêcheurs des Goudes comprend un petit port bien abrité, entouré de cabanons et de maisons, et s'étend vers l'Ouest en un bras de terre qui n'est séparé de la majestueuse Île Maïre que par la langue de mer du Passage des Croisettes.
Il semble que les tribus Segobriges issues des Ligures, les premiers peuples installés sur ce territoire au moment de la Protohistoire, avaient établi l'ancienne Marseille sur quatre secteurs dont celui des Goudes qui s'étendait des Croisettes au Vallon de St-Michel, bien avant la colonisation par les Phocéens du Vieux Port actuel en 600 avant JC. Ainsi, on pouvait encore voir à la fin du 19ème siècle d'énormes murs de pierres sèches typiques aux Goudes, mais qui ont disparu depuis.
Deux explications différentes sont avancées quant à l'origine du nom des "Goudes" :
- la route suivant le littoral et menant aux Goudes comporte de nombreux virages, des "coudes" qui seraient devenus par une mauvaise écriture "Goudes"; dans ce sens également, nous pourrions relever que topographiquement, les Goudes se trouvent dans le creux d'un "coude".
- en provençal, "gour" signifie "eau" et il serait fait référence à la source d'eau douce de l'Anse des Goudes, la "source des Sarrazines". En effet, il y avait dans l'Anse des Goudes une source d'eau douce qui se jetait dans la mer, ce qui a évidemment motivé la formation du village à cet endroit-là.
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Depuis le 19ème siècle, les Goudes ont accueilli jusqu'à trois usines très polluantes : production de plomb, souffre et soude chimique. Cela attira de nombreuses prostituées, motivées à satisfaire les ouvriers travaillant alentours, ce qui n'était pas sans évoquer chez les habitants du village les arrivées plus anciennes des bateaux des "Sarrazins" venant du Levant, chargés de soieries, de parfums, d'or et de pierres précieuses, et qui profitèrent en leur temps du même genre de migration. Les prostituées ne pouvaient pas se laver aux points d'eau des usines, il ne fallait pas qu'on les voie, et l'on leur accorda gentiment de pouvoir faire leurs ablutions à la source d'eau douce de l'Anse des Goudes, que l'on baptisa "source des Sarrazines" pour rappeler leur surnom. Plus tard, à l'occasion des escales des bateaux américains à Marseille, le nombre de prostituées a explosé de la même manière, et on les surnomma alors "les Américaines".
♢
♢ Les routes des Goudes et de Callelongue ont été installées sur des scories que les usines du coin y rejetaient alentours.
♢ À la fin du 18ème siècle, sur le rivage encore sableux du petit port de pêche du village des Goudes, on construisit une chapelle maritime à proximité d'une source d'eau réputée intarissable. On baptisa la petite chapelle "Saint-Michel d'Aigue Douce", rappelant le nom de la grande grotte du "Rocher de Saint-Michel" plus haut, et l'ermitage de la "Grotte de l'Ermite" semble avoir été abandonné à ce moment-là. Au début du 20ème siècle, la petite chapelle tombait en ruines, elle était remplie d'ordures à tel point qu'elle prit le nom de "cabane". On finira par la détruire en 1921 car on la jugeait "délabrée" et "gênante".
♢ La politique à Marseille se faisant au service rendu, les Goudes ne font actuellement pas partie du Parc National des Calanques.
Le sommet du Rocher des Goudes a été atteint la première fois en 1890, par un chasseur alpin en congés aux Goudes qui décida d'y planter un drapeau, faisant naître quelques légendes quant à sa voie d'escalade, alors qu'il semble avoir emprunté une arête Nord facile de 30 mètres de haut.
Le Rocher des Goudes et le Rocher de Saint-Michel sont reliés par la barrière rocheuse des "Lames", que l'on peut franchir au "Pas de la Demi-Lune".
En 1997, on installa une tyrolienne entre la Tête du Trou du Chat et le Rocher des Goudes, d'une longueur record de 510 mètres.
Deux explications différentes sont avancées quant à l'origine du nom des "Goudes" :
- la route suivant le littoral et menant aux Goudes comporte de nombreux virages, des "coudes" qui seraient devenus par une mauvaise écriture "Goudes"; dans ce sens également, nous pourrions relever que topographiquement, les Goudes se trouvent dans le creux d'un "coude".
- en provençal, "gour" signifie "eau" et il serait fait référence à la source d'eau douce de l'Anse des Goudes, la "source des Sarrazines". En effet, il y avait dans l'Anse des Goudes une source d'eau douce qui se jetait dans la mer, ce qui a évidemment motivé la formation du village à cet endroit-là.
♢ voir l'article >"les Goudes"<
Sens : "cadeirouno" = petite chaise, tabouret [du provençal]
Sur le Plateau de Cadeiron, la roche calcaire fait des plis où l'on peut s'asseoir au bord de la falaise, au-dessus de la Calanque d'En Vau et les pieds dans le vide, d'où probablement le nom du Plateau et de son Gouffre.
On peut retrouver l'entrée du Gouffre de Cadeiron sur le Plateau mais celle-ci a été solidement grillagée, en interdisant l'accès pour des raisons évidentes de sécurité.
5°24'4.42''E ○ 43°10'33.28''N - Commune de Marseille - Quartier "Archipel de Riou"
Dernier îlot le plus à l'Est de l'Archipel de Riou, le Grand Congloué est devenu en 1952 le premier site de fouille archéologique sous-marine scientifique. C'est au commandement du célèbre navire océanographique "la Calypso" [nymphe de la mer dans la mythologie grecque] que Jacques-Yves Cousteau suivit et dirigea l'exploration d'un chargement d'amphores de deux épaves qui se trouvaient au pied des tombants de l'île, par 40 mètres de fond.
La cargaison émergée des profondeurs est conservée au Musée des Docks Romains de Marseille, mais quelques centaines d'amphores sans intérêt ont récemment été réimmergées à proximité du Frioul, pour créer un nouveau spot de plongée.
C'est à l'Est du Grand Congloué que Luc Vanrell, le célèbre explorateur scaphandrier, retrouva en 2000 l'épave de l'avion d'Antoine de Saint-Exupéry [le père du "Petit Prince"], qui avait disparu en mission de reconnaissance aérienne en 1944; il découvrira un peu plus tard, en 2006, le pilote allemand qui l'avait abattu.
"Riou et les Calanques du Dr. Georges Albert" (par Michèle Albert-Weismann) :
http://calanco.fr/riou/index.htm
Reportage vidéo "2.000 ans sous les mers" (Les Actualités Françaises - 1953 - 01:54) :
http://www.ina.fr/video/AFE85005309
Article et vidéo "Retour aux sources pour les amphores du Grand Congloué" (Scuba People - Isabelle Croizeau - 2011) :
http://www.scuba-people.info/Retour-aux-sources-pour-les-amphores-du-Grand-Congloue_a305.html
Sens : "estret" = fenêtre, ouverture, lacune, écoutille [du provençal "estreto"]
La Crête de l'Estret surplombe de part et d'autre les Massifs de Carpiagne et des Calanques, elle est donc particulièrement exposée aux vents mais offre une vue panoramique exceptionnelle.
Sur cette Crête qui devient très étroite au niveau du Grand Estret, en regardant vers le Sud, on peut voir comme à travers une fenêtre renversée un long col étroit encadré par le défilé de falaises du Cirque des Pételins.
Il en va de même au même endroit mais lorsque l'on regarde vers le Nord : une plus modeste lacune, le Petit Estret, ouvre sur un col étroit pointant sur le Vallon de Chalabran.
Sens : "malvallon" = mauvais vallon
Le secteur des "Malvallons" tient certainement son nom de sa topographie particulière : il offre un cheminement sur des sentiers à l'aspect rébarbatif, dans des gorges très pittoresques prises entre de hautes murailles parsemées parfois de petits pics et de séries de têtes rocheuses.
De tous temps, les pêcheurs de Mazargues rejoignaient leur cabanon de la Calanque de Marseilleveyre en empruntant ce chemin qui partait du Plan des Cailles de la Calanque de Marseilleveyre, montait en direction du Pas de la Selle puis filait vers la Fontaine de Voire et Mazargues.
Le quartier de la Grande Bastide, situé à l'Ouest du quartier de Mazargues, doit son nom aux domaines qu'il a accueillis au moins à partir du 15ème siècle.
À cet endroit, il y avait en effet des petits Châteaux, des bastides ou maisons de maîtres, parfois agrémentés de grandes terrasses, de bassins et de jardins.
Les édifices et les terrains du quartier sont passés de mains en mains, parfois amputés, détruits, érigés de nouveau, démembrés, remembrés, tout ceci au gré des fortunes et ambitions des nouveaux propriétaires.
Sens : "candelle" = chandelle [du provençal]
La Grande Candelle est un sommet en forme de chandelle duquel se détache son petit frère, "le Candelon" ["petite chandelle", du provençal], au niveau du Col de la Candelle.
C'est le premier sommet du Massif des Calanques à avoir officiellement été escaladé, en 1879 et en solitaire, par le consul d'Angleterre à Marseille Frank Mark.
Son "arête de Marseille" fut réalisée en 1927 par deux Lyonnais, Paillon père et fils, et le père avait alors 72 ans. La même année, l'alpiniste Gaston Rébuffat rendit célèbre cette arête grâce aux photos qu'on fit de lui les pieds en opposition, en appui de part et d'autre du désormais célèbre "Pas de Rébuffat", passage et figure obligés pour qui pratique l'ascension de cette fameuse arête.
Panorama interactif du Col de la Candelle :
> on peut bien voir plein Sud le "Candelon" en premier plan et sa Candelle derrière <
Panorama interactif au pied de la Candelle :
> on peut voir plein Est le Couloir du Candelon, surplombé de gauche à droite par le "Candelon" et sa "Grande Candelle" <
Documentaire vidéo "Étoiles et Tempêtes" (de Gaston Rébuffat - 1955 - 1h32:54), voir à 4:16 :
https://www.youtube.com/watch?v=hBjbkCNbvJk#t=04m16s
Sens : "pignet" = pin sylvestre
Il est possible qu'il y ait eu dans la zone des Vallons des Petit et Grand Pignet, que l'on rejoint par le Col du même nom, une culture de "pins pignons" (des pins "sylvestres", c'est pareil). Après le ramassage des pignes sous l'arbre, il suffisait de casser leurs coques pour en extraire les amandes, qui était utilisées notamment pour la charcuterie.
Le Cap Gros, c'est le Gros Cap, un promontoire offrant un beau panorama sur les vallons et les crêtes autour de la Grande Candelle.
On peut y trouver les ruines d'un ancien refuge et un puits à l'eau fraîche et limpide.
La Grotte Rolland est une très longue et profonde excavation issue de l'action d'une rivière souterraine. Elle porte le nom d'un bandit de grands chemins du 18ème siècle, qui sévissait à Marseille avec sa bande de brigands et avait installé son repaire dans cette grotte, d'où il lançait des raids audacieux sur la ville. Depuis, des rumeurs ont couru et des générations de chercheurs de trésors ont exploré la grotte, sans semble-t'il ne jamais rien y avoir trouvé, creusant et arrachant la plupart des stalactites pour les revendre aux propriétaires alentours, qui les utilisaient pour décorer leurs jardins.
L'entrée de la grotte ressemble à la gueule d'un four, haute de 3 mètres, et un cheminement pouvant s'avérer dangereux permet d'accéder à la "Chapelle du Diable", une belle salle de 10 mètres de diamètre et 20 mètres de haut, puis à la "Galerie du Trésor", de plusieurs dizaines de mètres de profondeur.
C'est en 1805 que Jacques Boucher de Crévecoeur de Perthes, qui fut plus tard reconnu comme l'inventeur de la Préhistoire, fit sa première exploration à la Grotte Rolland, armé d'une bougie, pour découvrir selon ses intuitions des ossements humains et des fragments de poteries datant du Néolithique, mais que rien ne permettait alors de dater. Cela fit la réputation mondiale de la Grotte Rolland.
Sens : "ermite" = solitaire retiré dans un lieu désert, où il se livre à des exercices de piété
Excavation naturelle du Rocher de Saint-Michel située au Nord-Est de Callelongue, la Grotte de l'Ermite est bien visible depuis Callelongue et du haut du village des Goudes, grâce à son étonnante voûte "en plein cintre" [en demi-cercle].
Cette cavité, proche de la Grotte St-Michel d'Eau Douce, est peu profonde mais assez large pour y avoir abrité dès la fin du 14ème siècle un ermitage et une petite chapelle troglodytiques [creusés dans la roche] dont il reste encore quelques vestiges.
La Grotte de l'Ermite fut donnée en 1395 au frère ermite François, originaire de Naples, qui donna au sanctuaire que sa communauté construisit dans ce site escarpé et sauvage le nom d'un "Saint protecteur" très populaire, "Saint-Michel", le "Prince des archanges", souvent convoqué au Moyen-Âge pour protéger des sites religieux en hauteur.
Le document le plus ancien mentionnant la présence de "l’ermitage de Saint-Michel" date de 1481 et rappelle la donation de trois couvertures de laine aux ermites occupant ce lieu.
Cette grotte en cul de sac n'ayant jamais eu d'eau et s'ouvrant plein Ouest, donc particulièrement exposée au soleil, on peut imaginer que l'ermitage de St-Michel d'Eau Douce comprenait également la Grotte St-Michel d'Eau Douce toute proche, qui elle contenait de l'eau.
À la fin du 18ème siècle, on construisit une chapelle maritime sur le rivage encore sableux du petit port de pêche du village des Goudes, que l'on baptisa, tout comme la grotte, "Saint-Michel d'Aigue Douce", et l'ermitage de la Grotte de l'Ermite semble avoir été abandonné à ce moment-là.
Excavation naturelle du Rocher de Saint-Michel située au Nord-Est de Callelongue, la Grotte de l'Ours est une grotte dotée d'une petite entrée et dont la configuration peut évoquer la tanière d'un ours.
Elle propose un petit réseau de boyaux, souvent étroits voire verticaux, où l'eau ruisselle de voûtes rocheuses.
Offrant un bel abri naturel, elle fut occupée depuis la Préhistoire et jusqu'au 2ème siècle de notre ère. Aussi, il est également possible que son appellation soit en rapport avec des restes d'animaux qui y auraient été découverts lors de fouilles archéologiques.
Xavier Dechaux, instituteur, était un fanatique passionné par le Massif des Calanques et a gravé son nom dans la roche dans bien des endroits remarquables. Il se suicida en 1868, à l'âge de 48 ans, dans la grotte en hauteur et aux entrées jumelles qui porte son nom, laissant pendre une échelle qui permit à un chasseur de retrouver son corps. On peut notamment retrouver son nom daté gravé dans la roche sur la grande dalle de la vigie du Sommet de Marseilleveyre, à la Fontaine de Voire, à la Fontaine de Brès qu'il aménagea, dans la grotte où il devait se tuer et bien plus loin encore en Provence.
Sens : "capelan" = curé, prêtre
La Grotte du Capelan tient son nom des prêtres qui s’y sont réfugiés par crainte d’être exécutés au moment de la séparation de l’Église et de l’État.
Elle est accessible via un passage terrestre que l’on atteint par l’Anse du Cap Redon, ou bien via un passage sous-marin en arche que l’on peut emprunter à partir de la faille proche du Bec de Sormiou.
Panorama interactif aux abords du Cap Redon, face à la Grotte du Capelan :
> on peut bien voir plein Sud ce qu'offre la face Nord du Bec de Sormiou <
Vidéo "La Grotte du Capelan en kayak et à la nage" (Hervé "orkiss" - 2011 - 05:20) :
https://www.youtube.com/watch?v=bvpMgR1AAZc
Vidéo "Traversée et Arête de l'Extrême Bec de Sormiou" (Sylvain JOMARD - 2016 - 3:12) :
https://www.youtube.com/watch?v=FuOSl8BXkVI
Excavation naturelle du Rocher de Saint-Michel sur son flanc Est, la Grotte du Déserteur est accessible en empruntant le beau sentier en balcon 2a vert à partir du Pas de la Demi-Lune, sentier que l'on doit quitter avant qu'il ne retombe dans le Vallon de la Mounine, pour suivre les lignes de niveau au pied des hautes parois du Rocher de Saint-Michel.
En poursuivant sur ce sentier, on peut rejoindre le Vallon de la Mounine et l'itinéraire vaut sans aucun doute le détour : il apparaît aussi improbable qu'il s'avère impressionnant, et le fait pour les randonneurs de voir d'en face, à la descente du Vallon de la Mounine, des têtes apparaître et disparaître du bas des parois du Rocher peut passer pour qui ne connaît pas ce chemin pour un mirage.
La Grotte Rolland est une très longue et profonde excavation issue de l'action d'une rivière souterraine. Elle porte le nom d'un bandit de grands chemins du 18ème siècle, qui sévissait à Marseille avec sa bande de brigands et avait installé son repaire dans cette grotte, d'où il lançait des raids audacieux sur la ville. Depuis, des rumeurs ont couru et des générations de chercheurs de trésors ont exploré la grotte, sans semble-t'il ne jamais rien y avoir trouvé, creusant et arrachant la plupart des stalactites pour les revendre aux propriétaires alentours, qui les utilisaient pour décorer leurs jardins.
L'entrée de la grotte ressemble à la gueule d'un four, haute de 3 mètres, et un cheminement pouvant s'avérer dangereux permet d'accéder à la "Chapelle du Diable", une belle salle de 10 mètres de diamètre et 20 mètres de haut, puis à la "Galerie du Trésor", de plusieurs dizaines de mètres de profondeur.
C'est en 1805 que Jacques Boucher de Crévecoeur de Perthes, qui fut plus tard reconnu comme l'inventeur de la Préhistoire, fit sa première exploration à la Grotte Rolland, armé d'une bougie, pour découvrir selon ses intuitions des ossements humains et des fragments de poteries datant du Néolithique, mais que rien ne permettait alors de dater. Cela fit la réputation mondiale de la Grotte Rolland.
Sens : "baume" = grotte, gouffre; "Saint-Michel" = l’archange [ange en chef] dans la bible canonique, souvent représenté en chevalier ailé terrassant le Diable [la victoire de la foi chrétienne sur le Mal]
Excavation naturelle du Rocher de Saint-Michel située au Nord-Est de Callelongue, la vaste et profonde Grotte St-Michel d'Eau Douce reçoit le ruissellement des eaux de pluie qui s’infiltrent le long des parois rocheuses pour s’accumuler dans ses salles obscures, autrefois décorées de magnifiques stalactites et stalagmites. Elle est constituée de plusieurs salles voûtées, dont une souterraine et assez large contenant un petit lac, communiquant entre elles par des boyaux étroits de plusieurs mètres de long. Depuis la grande salle basse de la Grotte, on peut voir très en hauteur le jour percer du haut du Rocher de St-Michel, d'où son autre appellation de "Baume de la Cathédrale".
Cette caverne a été occupée durant la Préhistoire, au Néolithique, et des fouilles archéologiques ont mis à jour des silex taillés, des haches polies, grattoirs, pointes de flèches, des poteries et des éléments de parure indigène de cette époque. Par contre, il semble que cette partie du Massif ait été peu fréquentée à l'Âge de Bronze. Par la suite, les Calanques de Callelongue et des Goudes notamment ont été occupées par une population Salyenne issue des Ligures, dont les principales activités étaient essentiellement pastorales et qui, en cas de danger, au moment des invasions barbares, pouvait s’abriter sur les hauteurs dans des camps retranchés ou dans les nombreuses grottes naturelles du massif. Les anses des Goudes et de Callelongue et les cirques environnants, protégés des vents dominants, servaient alors à abriter les embarcations locales à fonds plats.
Voisine de la Grotte St-Michel d'Eau Douce, la Grotte de l'Ermite fut donnée en 1395 au frère ermite François, originaire de Naples, qui donna au sanctuaire que sa communauté construisit dans ce site escarpé et sauvage le nom d'un "Saint protecteur" très populaire, "Saint-Michel", le "Prince des archanges", souvent convoqué au Moyen-Âge pour protéger des sites religieux en hauteur.
La Grotte St-Michel d'Eau Douce a trouvé son nom au 16ème siècle, même si jusqu'il y a peu on l'appelait encore "Baume Sourne" ["sourne" = sombre, obscure, ténébreuse], ce qui était un nom bien trop commun pour désigner une grotte si exceptionnelle.
À la fin du 18ème siècle, on construisit plus bas une chapelle maritime, sur le rivage encore sableux du petit port de pêche du village des Goudes, que l'on baptisa "Saint-Michel d'Aigue Douce" car il y avait à proximité une source. Ainsi, à la suite d'une cession foncière de la Grotte, du Vallon, de cette chapelle et de sa source, il semble que l'on commença à appeler la Grotte St-Michel "d'Eau Douce" également.
L'Aiguille Guillermin a été baptisée ainsi pour rendre hommage à M. Guillermin, mort aux Drus, dans le Massif du Mont-Blanc en 1929, et semble avoir mal été orthographiée "Aiguille Guillemin" [sans le "r"] sur les cartes IGN.
À partir du Chemin du Centaure sur sa portion de sentier 6a rouge qui serpente à l'Ouest des Falaises de Luminy, un couloir très raide apparaissant en pointillés sur les cartes, appelé communément "Cheminée Guillermin", permet de rejoindre les abords du Sommet du Mont Puget.