Xavier Dechaux, instituteur, était un fanatique passionné par le Massif des Calanques et a gravé son nom dans la roche dans bien des endroits remarquables. Il se suicida en 1868, à l'âge de 48 ans, dans la grotte en hauteur et aux entrées jumelles qui porte son nom, laissant pendre une échelle qui permit à un chasseur de retrouver son corps. On peut notamment retrouver son nom daté gravé dans la roche sur la grande dalle de la vigie du Sommet de Marseilleveyre, à la Fontaine de Voire, à la Fontaine de Brès qu'il aménagea, dans la grotte où il devait se tuer et bien plus loin encore en Provence.
Le Pas de la Demi-Lune est un passage dans une mince paroi rocheuse permettant de franchir sur une étroite corniche la barrière rocheuse des "Lames" au pied de "l'Arête de la Cordée", contrefort Sud du Rocher de Saint-Michel.
On l'appelle ainsi car à une certaine période de l'année durant la nuit, lorsque l'on regarde depuis le Port des Goudes entre les Rochers des Goudes et de St-Michel au niveau du Pas de la Demi-Lune, on peut voir la lune à moitié coupée par le relief de la roche et c'est paraît-il magnifique.
Ce pas peut être franchi prudemment quand il n'y a pas trop de vent mais peut s'avérer très dangereux, surtout en cas de fort Mistral.
Excavation naturelle du Rocher de Saint-Michel sur son flanc Est, la Grotte du Déserteur est accessible en empruntant le beau sentier en balcon 2a vert à partir du Pas de la Demi-Lune, sentier que l'on doit quitter avant qu'il ne retombe dans le Vallon de la Mounine, pour suivre les lignes de niveau au pied des hautes parois du Rocher de Saint-Michel.
En poursuivant sur ce sentier, on peut rejoindre le Vallon de la Mounine et l'itinéraire vaut sans aucun doute le détour : il apparaît aussi improbable qu'il s'avère impressionnant, et le fait pour les randonneurs de voir d'en face, à la descente du Vallon de la Mounine, des têtes apparaître et disparaître du bas des parois du Rocher peut passer pour qui ne connaît pas ce chemin pour un mirage.
Sens : "devensoun" = petit bois communal en défens [interdiction faite au propriétaire d'un bois d'y pratiquer des coupes]
Les Falaises vertigineuses du Devenson, dont se détache la Tour Save, s'élèvent à plus de 200 mètres au-dessus de la Calanque du Devenson, offrant de magnifiques points de vue sur une bonne partie du Massif des Calanques et jusqu'aux Falaises de Soubeyranes.
Derrière les Falaises du Devenson, on peut noter la présence du Col et du Vallon des Charbonniers, ce qui rappelle qu'il y avait un bois à cet endroit-là, très certainement entretenu pour produire du charbon de bois. Ce bois apparaissait sous l'appellation de "Bois de la Côte Salyenne" sur une carte IGN des années 1950, et avait très certainement un temps été interdit à l'exploitation, pour maîtriser la coupe et le reboisement, d'où le nom de "Devenson" pour nommer ce secteur. Ces activités d'exploitation ayant cessé, le bois a disparu.
Sens : "devensoun" = petit bois communal en défens [interdiction faite au propriétaire d'un bois d'y pratiquer des coupes]
Les Falaises vertigineuses du Devenson, dont se détache la Tour Save, s'élèvent à plus de 200 mètres au-dessus de la Calanque du Devenson, offrant de magnifiques points de vue sur une bonne partie du Massif des Calanques et jusqu'aux Falaises de Soubeyranes.
Derrière les Falaises du Devenson, on peut noter la présence du Col et du Vallon des Charbonniers, ce qui rappelle qu'il y avait un bois à cet endroit-là, très certainement entretenu pour produire du charbon de bois. Ce bois apparaissait sous l'appellation de "Bois de la Côte Salyenne" sur une carte IGN des années 1950, et avait très certainement un temps été interdit à l'exploitation, pour maîtriser la coupe et le reboisement, d'où le nom de "Devenson" pour nommer ce secteur. Ces activités d'exploitation ayant cessé, le bois a disparu.
Sens : "devensoun" = petit bois communal en défens [interdiction faite au propriétaire d'un bois d'y pratiquer des coupes]
Les Falaises vertigineuses du Devenson, dont se détache la Tour Save, s'élèvent à plus de 200 mètres au-dessus de la Calanque du Devenson, offrant de magnifiques points de vue sur une bonne partie du Massif des Calanques et jusqu'aux Falaises de Soubeyranes.
Derrière les Falaises du Devenson, on peut noter la présence du Col et du Vallon des Charbonniers, ce qui rappelle qu'il y avait un bois à cet endroit-là, très certainement entretenu pour produire du charbon de bois. Ce bois apparaissait sous l'appellation de "Bois de la Côte Salyenne" sur une carte IGN des années 1950, et avait très certainement un temps été interdit à l'exploitation, pour maîtriser la coupe et le reboisement, d'où le nom de "Devenson" pour nommer ce secteur. Ces activités d'exploitation ayant cessé, le bois a disparu.
Sens : "devensoun" = petit bois communal en défens [interdiction faite au propriétaire d'un bois d'y pratiquer des coupes]
Les Falaises vertigineuses du Devenson, dont se détache la Tour Save, s'élèvent à plus de 200 mètres au-dessus de la Calanque du Devenson, offrant de magnifiques points de vue sur une bonne partie du Massif des Calanques et jusqu'aux Falaises de Soubeyranes.
Derrière les Falaises du Devenson, on peut noter la présence du Col et du Vallon des Charbonniers, ce qui rappelle qu'il y avait un bois à cet endroit-là, très certainement entretenu pour produire du charbon de bois. Ce bois apparaissait sous l'appellation de "Bois de la Côte Salyenne" sur une carte IGN des années 1950, et avait très certainement un temps été interdit à l'exploitation, pour maîtriser la coupe et le reboisement, d'où le nom de "Devenson" pour nommer ce secteur. Ces activités d'exploitation ayant cessé, le bois a disparu.
La Cheminée du Diable est un étroit goulet, fait notamment de grosses dalles de roche presque verticales, qui permet de sortir du Val Vierge, au-dessus de la Calanque de St-Jean de Dieu ou de l'Oeil de Verre.
Ce passage est très raide et délicat, il nécessite assurance et précision. Il est recommandé de ne pas tenter ce passage en descente, en raison des risques de chute.
On a très certainement nommé la Calanque de l'Oeil de Verre ainsi car la falaise incurvée qui la surplombe ressemble à la cavité de l'orbite d'un oeil, et dont la roche brune tapissée de micro-crystaux de calcite scintille lorsque le soleil la caresse. On appelle aussi cette paroi d'escalade "la Concave", en raison de sa forme.
Au niveau du Pas de l'Oeil de Verre, un passage assez raide et délicat, on peut voir au-dessus de deux "mains courantes" [chaînes fixées à la paroi pour rassurer le passage à l'aide des mains] un gros oeil peint serti dans la roche, avisant les passages, déversant des larmes de sang, qui y fut installé en 1904 par un groupe de jeunes excursionnistes.
On l'appelle peut-être aussi la Calanque de St-Jean de Dieu en relation avec l'histoire de celui que l'on canonisa "Jean de Dieu" et qui, fortement impacté par un sermon de Jean d'Avila en 1537, fut pris d'une folie qui le mena à détruire les livres qu'il vendait et à traverser la ville tout nu, sous la huée des enfants qui le suivaient. On le traita alors comme un aliéné et on l'interna avec les fous et les mendiants en psychiatrie, aventure qui éveilla en lui la résolution de servir les malades, dont il devint le Saint Patron. Et il est vrai que depuis la Calanque, la remontée par le Pas de l'Oeil de Verre puis par le Val Vierge jusqu'à la Cheminée du Diable peut avoir des airs de calvaire pour les moins aguéris. En effet, la piste est pénible, éprouvante, émaillée de tant de difficultés consécutives à surpasser que l'on peut en venir à envisager de faire demi-tour, ce qui priverait du soulagement de la guérison que ce calvaire garantit à son issue : une fois en haut et après quelques foulées, on aura vite rejoint le Col de la Candelle, le premier lieu remarquable assez élevé et accessible à pied sans équipement et offrant une belle vue panoramique donnant voir à l'Est de la Baie de Cassis jusqu'au Bec de l'Aigle, et du Sud à l'Ouest la Calanque des Pierres Tombées et les Archipels du Riou et du Frioul.
Il est recommandé de ne pas tenter cette piste en descente, en raison des risques de chute au niveau de la Cheminée du Diable.
Panorama interactif de la Calanque de Saint-Jean de Dieu ou de l'Oeil de Verre :
> on peut bien voir la "Concave" surplombant à l'Est la Calanque <
C'est dans la Calanque de Devenson que se détache l'Îlot du Dromadaire, un récif dont la silhouette pourrait faire penser à celle d'un dromadaire couché à la surface de l'eau, d'où son nom.
À quelques mètres de cet îlot et attenant au littoral, on peut voir un autre rocher qui lui est jumeau, et c'est pourquoi l'on pourra entendre parler "des dromadaires" pour les évoquer tous les deux.
Cet Îlot est assez remarquable pour figurer sur une carte d'état-major du début du 18ème siècle [bien visible à gauche sur la photo].