La Tête de l'Homme marque l'extrémité à l'Est du Plateau de l'Homme Mort ou Plan de Coulon, d'où son nom.
♢ > voir la description toponymique de "Plateau de l'Homme Mort ou Plan de Coulon" <
Sens : "melet, melette" = nom vulgaire de plusieurs petits poissons
La Tête de la Mélette est un promontoire rocheux qui se détache vers le Sud-Est du Plateau des Walkyries, le prolongement du Plateau de l'Homme Mort ou Plan de Coulon.
La paroi de la Tête de la Mélette constitue également l'extrémité Est du Cirque des Walkyries, à laquelle est adossée la petite Aiguille de la Mélette.
Le nom de l'Anse de la Mélette et de sa Tête fait référence à de petits poissons qui se trouvaient en quantité dans l'Anse de la Mélette, non loin du grand émissaire de Cortiou à l'Est qui déverse notamment en mer les effluents de la station d'épuration située de l'autre côté du Col de Cortiou. En effet, le passage très facile mais non balisé du Pas Inférieur de la Mélette était autrefois beaucoup emprunté par les "pêcheurs d'égout", qui voulaient rejoindre l'Anse de la Mélette pour s'y approvisionner en poissons, qu'ils revendaient par la suite en ville.
Sens : "mounine" = minette, petit chat [du provençal "mounet"]
La Tête de la Mounine constitue un important promontoire haut de 384 mètres qui se détache au Sud du Massif de Marseilleveyre et surplombe le long Vallon de la Mounine.
La "Mounine" semble être un terme affectueux désignant le sexe de la femme, que rappelle la forme de la Calanque de la Mounine, d'où le nom de sa Tête.
La Tête du Trou du Chat, aussi appelée "Tête du Miougranier" car elle s'élève dans les pentes de la rive Ouest du Vallon du Miougranier, est une cime élancée et altière qui s'est détachée du promontoire au Sud de Béouveyre, et l'on peut arriver de plein pied sur son sommet en passant par le sentier du Col Bouvier.
Faisant face à la paroi Nord du Rocher des Goudes, elle comporte deux faces dont l'arête est creusée par un petit boyau, une chatière qui les fait communiquer, d'où le nom de "Tête du Trou du Chat".
La face Sud-Ouest est plus abrupte et entaillée en son centre par une grande excavation triangulaire couverte par un formidable toit horizontal de 5 à 6 mètres.
En 1997, on installa une tyrolienne entre la Tête du Trou du Chat et le Rocher des Goudes, d'une longueur record de 510 mètres.
Sens : "malvallon" = mauvais vallon
Le secteur des "Malvallons" tient certainement son nom de sa topographie particulière : il offre un cheminement sur des sentiers à l'aspect rébarbatif, dans des gorges très pittoresques prises entre de hautes murailles parsemées parfois de petits pics et de séries de têtes rocheuses.
De tous temps, les pêcheurs de Mazargues rejoignaient leur cabanon de la Calanque de Marseilleveyre en empruntant ce chemin qui partait du Plan des Cailles de la Calanque de Marseilleveyre, montait en direction du Pas de la Selle puis filait vers la Fontaine de Voire et Mazargues.
Sens : "estéou de bocque" = écueil du bouc, de la chèvre
Situé sous la Batterie de l'Estéou de Bocque [voir l'article >"Batterie de l Estéou de Bocque"<], le Théâtre désigne un large abri sous roche en bord de mer, fait de petites grottes au sol rougeâtre dans lesquelles les pêcheurs et les baigneurs viennent se réfugier à l'ombre pendant l'été, et qui pourraient évoquer les loges d'un Théâtre, d'où probablement son nom.
Sens : "tiboulen" = devant, en face; "Maïre" = Mère; "péiro" = rocher
L'Île Tiboulen de Maïre est un rocher très proche de l'Île Maïre et que l'on appelle aussi "la Tortue", en raison de sa forme quand on le regarde depuis le Nord. Elle est aussi communément appelée "Île Péiro", l'"Île Rocher".
Sens : "tiragne" = courant marin
La tiragne, c'est le nom d'un courant marin particulier dont l'incessant va-et-vient fatigue les amarres des bateaux et arrive parfois à provoquer la formation de petites et brusques surélévations de l'eau.
À cet endroit, il y a en effet deux courants d'eau qui se rencontrent et il y a toujours de la tiragne, qui forme de petites vagues qui ondulent en courbes, et ce même sans vent.
La Falaise des Toits, verticale, surplombe le Vallon de Sugiton et sa Calanque.
Elle a la particularité de posséder dans sa paroi deux "toits", des arêtes assez larges et presque horizontales, d'où son nom.
Les Calanques des Pierres Tombées constituent une série de Calanques qui doivent leur nom à l'instabilité des rochers de la falaise qui les surplombe.
Elles sont connues comme les Calanques des naturistes mais leur accès a été interdit en 2006 suite à un éboulement mortel.
Panorama interactif en surplomb à l'Ouest des Pierres Tombées :
> on peut bien voir les Calanques des Pierres Tombées plein Est <
Panorama interactif en surplomb à l'Est des Pierres Tombées :
> on peut bien voir les Calanques des Pierres Tombées plein Ouest <
Panorama interactif en surplomb du Tonneau :
> on peut bien voir les Calanques des Pierres Tombées plein Ouest <
5°27'37.25''E ○ 43°12'35.71''N - Commune de Marseille - Quartiers "Le Redon", "Vaufrèges"
Le Tonneau est un rocher assez régulier se détachant légèrement de la côte des Calanques des Pierres Tombées.
Panorama interactif en surplomb du Tonneau :
> on peut bien voir le Tonneau se détacher du littoral au Sud-Sud-Ouest <
Panorama interactif en surplomb à l'Ouest des Pierres Tombées :
> on peut bien voir le Tonneau se détacher du littoral au Sud-Est <
Sens : "torpilleur" = navire de guerre rapide, de petit tonnage et capable de lancer des torpilles
Le Torpilleur est un rocher émergeant de l'eau à la sortie de la Calanque de Sugiton, qui est ainsi nommé car sa forme rappelle celle d'un torpilleur, un petit navire de guerre.
Panorama interactif en surplomb du Tonneau :
> on peut bien voir le Torpilleur plein Ouest <
Panorama interactif en surplomb à l'Est des Pierres Tombées :
> on peut bien voir le Torpilleur plein Ouest <
Panorama interactif en surplomb à l'Est de Sugiton :
> on peut bien voir le Torpilleur au Sud-Sud-Ouest <
Panorama interactif du haut de la Falaise des Toits :
> on peut bien voir le Torpilleur au Sud-Sud-Est <
Panorama interactif de la Crête de Sugiton :
> on peut bien voir le Torpilleur au Sud-Est <
Panorama interactif du Cap Sugiton :
> on peut bien voir le Torpilleur à l'Est-Nord-Est <
5°27'45.15''E ○ 43°12'39.81''N - Commune de Marseille - Quartiers "Le Redon", "Vaufrèges"
C'est en allant emprunter le Couloir du Candelon que l'on croise la Tour de Pise, un gros rocher sévèrement incliné dont la forme rappelle celle de la tour penchée italienne si célèbre du même nom.
Panorama interactif en surplomb du Tonneau :
> on peut voir le profil de la Tour de Pise à l'Est-Nord-Est <
5°22'56.89''E ○ 43°11'26.21''N - Commune de Marseille - Quartier "Archipel de Riou"
Sens : "tremoula" = trembler; "tiragne" = courant marin
La Pierre Trémouère, c'est "la pierre qui tremble". Située au Nord-Ouest de l'"Île Casereigne ou Plane", elle fut nommée ainsi car lorsque la mer frappe ce rocher à l'équilibre précaire, et la tiragne notamment, on peut entendre la pierre qui tremble, à tel point que tout le monde s'attend à ce qu'un jour de mauvais temps elle tombe.
Il est possible que le nom de la Calanque de la Triperie lui vienne des couleurs de ses parois, qui pourraient évoquer par endroits celles de l'intérieur de la panse des ruminents.
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C'est Henri Cosquer, scaphandrier à Cassis, qui a signalé en 1991 la découverte dans la Calanque de la Triperie d'une grotte ornée de motifs pariétaux [réalisés sur les "parois"] datant du Paléolithique [première période de la Préhistoire] et qui porte depuis lors son nom : la grotte Cosquer.
Elle est actuellement accessible par un tunnel sous-marin long de 175 mètres dont l'entrée se trouve à 37 mètres sous la surface de l'eau.
Cette grotte abrite plusieurs centaines d'oeuvres peintes et gravées lors de ses deux périodes privilégiées de fréquentation par nos ancêtres, il y a environ 27 000 et 19 000 ans, alors que l'accès au site se faisait à sec, car le niveau de la mer était bien plus bas et le littoral bien plus loin. Les auteurs de ces oeuvres vivant exclusivement sur cette période de la chasse et de la cueillette, on retrouve principalement dans la grotte des peintures et gravures représentant des animaux : chevaux, bouquetins, cerfs, bisons, aurochs, phoques, pingouins, méduses, poissons, cétacés qui peuplaient alors les environs. On peut aussi trouver de très nombreux signes dont une gravure interprétée comme la représentation d'un homme blessé, ainsi que des représentations sexuelles. Notons enfin que sur ses deux périodes de fréquentation, les hommes n'ont pas habité la grotte : le lieu était destiné à accueillir dessins et gravures et l'on s'y livrait certainement aussi à des cérémonies, comme il y a de très nombreuses grottes votives sur le territoire français.
Pour des raisons de sécurité des publics et afin de protéger tant que possible la grotte Cosquer de la dégradation inéxorable des oeuvres réalisées, son accès a été scellé. Il est néanmoins actuellement envisagé d'entreprendre "en ville" la réalisation d'une réplique de la grotte, sur la base du travail de numérisation tridimensionnelle réalisée dès 2001 par une équipe chapeautée par Luc Vanrell, le célèbre scaphandrier.
Panorama interactif en surplomb de la Triperie :
> on peut bien voir la Calanque plein Nord <
Lien d'archive du mini-site de la Grotte Cosquer (un grand merci au Webmestre du Ministère de la Culture) :
http://www2.culture.gouv.fr/culture/archeosm/fr/cosq.htm
Article "La grotte Cosquer, sanctuaire paléolithique sous la mer à Marseille" (Jean Clottes) :
http://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/prehistoire-grotte-cosquer-sanctuaire-paleolithique-sous-mer-marseille-498/
Reflétant aujourd'hui la traduction littérale de son nom provençal d'origine, "Calanco di Trau", la Calanque des Trous est une anse particulièrement encaissée, aux fonds délicatement martelés et à la roche émergente violemment ciselée. Elle a quelques temps été appelée "Calanque d'Itraux", dans un cadastre rédigé en français, ce qui est un bel exemple des déformations des noms des lieux, s'éloignant de leurs origines au gré des courants de transmissions successives.
Panorama interactif dans la Calanque des Trous :
> on peut bien voir la Calanque plein Sud <
Le "Trou" est un trou naturel en hauteur et de forme carrée dans la roche de l'Île Maïre, permettant de passer d'un côté à l'autre, et qui a été cimenté par les allemands lors de la seconde guerre mondiale, pour y installer un poste de tir.
C'est aussi un "amer" bien connu des pêcheurs [point de repère pour poser leurs filets], très particulier car il sert à lui tout seul de point d'alignement en distance et en angulaire par rapport à l'Île Maïre.
La Tête du Trou du Chat, aussi appelée "Tête du Miougranier" car elle s'élève dans les pentes de la rive Ouest du Vallon du Miougranier, est une cime élancée et altière qui s'est détachée du promontoire au Sud de Béouveyre, et l'on peut arriver de plein pied sur son sommet en passant par le sentier du Col Bouvier.
Faisant face à la paroi Nord du Rocher des Goudes, elle comporte deux faces dont l'arête est creusée par un petit boyau, une chatière qui les fait communiquer, d'où le nom de "Tête du Trou du Chat".
La face Sud-Ouest est plus abrupte et entaillée en son centre par une grande excavation triangulaire couverte par un formidable toit horizontal de 5 à 6 mètres.
En 1997, on installa une tyrolienne entre la Tête du Trou du Chat et le Rocher des Goudes, d'une longueur record de 510 mètres.
5°30'42.30''E ○ 43°12'10.98''N - Communes de Marseille et Cassis - Quartiers "Vaufrèges", "CASSIS"
Sens : "trou souffleur" = cheminée creusée entre les chambres et la surface du récif par laquelle l'eau comprimée par le ressac s'échappe en formant un geyser
À cet endroit de l'Isthme de Cacau, un trou minuscule de 2 cm de diamètre et difficilement repérable "siffle" au gré de la pression de l'air causée par le ressac des vagues dans une grotte sous-marine semi-immergée.
Si l'on pose dans l'ouverture du "Trou Souffleur" un petit caillou entre deux de ses souffles et que la mer est agitée, le caillou pourra être projeté plusieurs mètres plus haut, tout comme par l'action d'un geyser.
On l'appelle également la "Narine de Neptune" [le dieu des Eaux vives et des Sources chez les Romains].
Sens : "baou trouca" = rocher troué
Le Baou Trouca est un rocher troué se détachant légèrement du littoral à proximité de la "Calanque" de Cortiou [voir l'article >"Calanque de Cortiou"<].
Son trou étant ouvert selon un axe Sud-Ouest Nord-Est, il n'est visible que depuis le Vallon du Petit Pignet ou bien de mer.