5°21'55.03''E ○ 43°11'50.18''N - Commune de Marseille - Quartier "Archipel de Riou"
Les Îles de Jarre et de Jarron sont deux Îles presqu'attenantes qui doivent leur nom du fait d'avoir longtemps été utilisées pour la production de sel, obtenu par évaporation de l'eau de mer réservée dans des jarres, ce qui explique le nombre impressionnant de jarres que l'on a pu y retrouver.
À partir de 1625, les bateaux "à problèmes" [possiblement véhicules d'infections pathogènes] étaient amarrés pour mise en quarantaine dans la Calanque de Jarron, entre les Îles de Jarre et de Jarron, et l'on peut encore y retrouver les nombreuses bites d'amarrage qui étaient alors utilisées pour immobiliser les bateaux. Le plus célèbre de ces bateaux mis en quarantaine à Marseille est le "Grand St-Antoine", le voilier qui ramena la peste de Syrie en 1720. Il fut brûlé, coulé et son épave calcinée fut retrouvée en 1978 par une association de plongeurs. On repêcha son ancre en 1982 pour la restaurer en 2012, et elle est à présent installée à l'entrée du Musée d'Histoire de Marseille, au Centre Bourse.
Sur l'Île de Jarre, on peut retrouver la "Baume des Morts", la grotte où l'on jetait les cadavres des victimes infectées, que l'on recouvrait de chaux.
L'Île de Jarre est aussi dotée sous son flanc Sud de trois grottes sous-marines, les Grottes "Arc en Ciel", "Mystérieuse" et "Sans Fond".
5°21'41.61''E ○ 43°11'51.11''N - Commune de Marseille - Quartier "Archipel de Riou"
La Pointe de Jarre ou "Pointe de Brégançon" est un petit Cap, une avancée du littoral de l'Île de Jarre vers le Sud-Ouest [voir l'article >"Île de Jarre"<].
De cette Pointe de terre se détache du littoral un beau rocher en forme de dent, dont l'appellation actuellement très répandue de "Pierre de Briançon" est erronée. En effet, on devrait plutôt appeler ce rocher "Pierre de Brégançon", car l'appellation alternative de "Pointe de Briançon" pour désigner la "Pointe de Jarre" n'apparaît nulle part, alors que sur une carte d'état major établie à partir du milieu du 18ème siècle apparaît clairement l'alternative "Pointe de Bregançon" [avec un "e" non accentué prononcé "é" comme en latin, ce qui était encore d'usage à l'époque, voir photo], mais aussi sur une carte de 1997 du Service Hydrographique et Océanographique de la Marine [SHOM, voir photos]. De plus, on comprend mal la référence éventuelle à Briançon, une ville située dans le département des Hautes-Alpes actuelles (05), c'est-à-dire bien loin à l'intérieur des terres, alors qu'un peu plus à l'Est sur le littoral de la Côte d'Azur actuelle, dans la zone des Îles d'Hyères, sur le littoral du département du Var actuel (83), il y a le Cap de Brégançon, ayant accueilli des fortifications depuis l'époque mérovingienne [du 5ème au 8ème siècle après JC], mais aussi bien avant, entre le 7ème et le 6ème siècle avant JC, un comptoir grec du nom de Pergantion. Ce Cap était bien connu des peuples Ligures, Celto-Ligures puis Salyens, car il se situait tout comme la Marseille actuelle sur leur territoire. Connaissant bien le littoral pour y naviguer, il semble explicable que l'on ait pu appeler la "Pointe de Jarre" "Pointe de Brégançon" car l'orientation et la forme des deux pointes de terre, celles de la "Pointe de Jarre" et du "Cap de Brégançon", sont parfaitement comparables quand on navigue le long du littoral [voir photos].
5°21'26.38''E ○ 43°12'0.57''N - Commune de Marseille - Quartier "Archipel de Riou"
Les Îles de Jarre et de Jarron sont deux Îles presqu'attenantes qui doivent leur nom du fait d'avoir longtemps été utilisées pour la production de sel, obtenu par évaporation de l'eau de mer réservée dans des jarres, ce qui explique le nombre impressionnant de jarres que l'on a pu y retrouver.
À partir de 1625, les bateaux "à problèmes" [possiblement véhicules d'infections pathogènes] étaient amarrés pour mise en quarantaine dans la Calanque de Jarron, entre les Îles de Jarre et de Jarron, et l'on peut encore y retrouver les nombreuses bites d'amarrage qui étaient alors utilisées pour immobiliser les bateaux. Le plus célèbre de ces bateaux mis en quarantaine à Marseille est le "Grand St-Antoine", le voilier qui ramena la peste de Syrie en 1720. Il fut brûlé, coulé et son épave calcinée fut retrouvée en 1978 par une association de plongeurs. On repêcha son ancre en 1982 pour la restaurer en 2012, et elle est à présent installée à l'entrée du Musée d'Histoire de Marseille, au Centre Bourse.
Sur l'Île de Jarre, on peut retrouver la "Baume des Morts", la grotte où l'on jetait les cadavres des victimes infectées, que l'on recouvrait de chaux.
L'Île de Jarre est aussi dotée sous son flanc Sud de trois grottes sous-marines, les Grottes "Arc en Ciel", "Mystérieuse" et "Sans Fond".
Sens : "jas" = bergerie, bercail, cabane où on enferme le troupeau
À deux pas du Col de Sugiton, le Jas est l'un des derniers vestiges de l'activité agricole et d'élevage dans cette partie des Calanques et du Mont Puget.
Il s'agirait de la bergerie des moutons de la Comtesse de Luminy, qui avait son "Château", une grande bastide que l'on peut encore retrouver, bien cachée au sein du Domaine de Luminy actuel.