On a très certainement nommé la Calanque de l'Oeil de Verre ainsi car la falaise incurvée qui la surplombe ressemble à la cavité de l'orbite d'un oeil, et dont la roche brune tapissée de micro-crystaux de calcite scintille lorsque le soleil la caresse. On appelle aussi cette paroi d'escalade "la Concave", en raison de sa forme.
Au niveau du Pas de l'Oeil de Verre, un passage assez raide et délicat, on peut voir au-dessus de deux "mains courantes" [chaînes fixées à la paroi pour rassurer le passage à l'aide des mains] un gros oeil peint serti dans la roche, avisant les passages, déversant des larmes de sang, qui y fut installé en 1904 par un groupe de jeunes excursionnistes.
On l'appelle peut-être aussi la Calanque de St-Jean de Dieu en relation avec l'histoire de celui que l'on canonisa "Jean de Dieu" et qui, fortement impacté par un sermon de Jean d'Avila en 1537, fut pris d'une folie qui le mena à détruire les livres qu'il vendait et à traverser la ville tout nu, sous la huée des enfants qui le suivaient. On le traita alors comme un aliéné et on l'interna avec les fous et les mendiants en psychiatrie, aventure qui éveilla en lui la résolution de servir les malades, dont il devint le Saint Patron. Et il est vrai que depuis la Calanque, la remontée par le Pas de l'Oeil de Verre puis par le Val Vierge jusqu'à la Cheminée du Diable peut avoir des airs de calvaire pour les moins aguéris. En effet, la piste est pénible, éprouvante, émaillée de tant de difficultés consécutives à surpasser que l'on peut en venir à envisager de faire demi-tour, ce qui priverait du soulagement de la guérison que ce calvaire garantit à son issue : une fois en haut et après quelques foulées, on aura vite rejoint le Col de la Candelle, le premier lieu remarquable assez élevé et accessible à pied sans équipement et offrant une belle vue panoramique donnant voir à l'Est de la Baie de Cassis jusqu'au Bec de l'Aigle, et du Sud à l'Ouest la Calanque des Pierres Tombées et les Archipels du Riou et du Frioul.
Il est recommandé de ne pas tenter cette piste en descente, en raison des risques de chute au niveau de la Cheminée du Diable.
Panorama interactif de la Calanque de Saint-Jean de Dieu ou de l'Oeil de Verre :
> on peut bien voir la "Concave" surplombant à l'Est la Calanque <
On a très certainement nommé la Calanque de l'Oeil de Verre ainsi car la falaise incurvée qui la surplombe ressemble à la cavité de l'orbite d'un oeil, et dont la roche brune tapissée de micro-crystaux de calcite scintille lorsque le soleil la caresse. On appelle aussi cette paroi d'escalade "la Concave", en raison de sa forme.
Au niveau du Pas de l'Oeil de Verre, un passage assez raide et délicat, on peut voir au-dessus de deux "mains courantes" [chaînes fixées à la paroi pour rassurer le passage à l'aide des mains] un gros oeil peint serti dans la roche, avisant les passages, déversant des larmes de sang, qui y fut installé en 1904 par un groupe de jeunes excursionnistes.
On l'appelle peut-être aussi la Calanque de St-Jean de Dieu en relation avec l'histoire de celui que l'on canonisa "Jean de Dieu" et qui, fortement impacté par un sermon de Jean d'Avila en 1537, fut pris d'une folie qui le mena à détruire les livres qu'il vendait et à traverser la ville tout nu, sous la huée des enfants qui le suivaient. On le traita alors comme un aliéné et on l'interna avec les fous et les mendiants en psychiatrie, aventure qui éveilla en lui la résolution de servir les malades, dont il devint le Saint Patron. Et il est vrai que depuis la Calanque, la remontée par le Pas de l'Oeil de Verre puis par le Val Vierge jusqu'à la Cheminée du Diable peut avoir des airs de calvaire pour les moins aguéris. En effet, la piste est pénible, éprouvante, émaillée de tant de difficultés consécutives à surpasser que l'on peut en venir à envisager de faire demi-tour, ce qui priverait du soulagement de la guérison que ce calvaire garantit à son issue : une fois en haut et après quelques foulées, on aura vite rejoint le Col de la Candelle, le premier lieu remarquable assez élevé et accessible à pied sans équipement et offrant une belle vue panoramique donnant voir à l'Est de la Baie de Cassis jusqu'au Bec de l'Aigle, et du Sud à l'Ouest la Calanque des Pierres Tombées et les Archipels du Riou et du Frioul.
Il est recommandé de ne pas tenter cette piste en descente, en raison des risques de chute au niveau de la Cheminée du Diable.
Panorama interactif de la Calanque de Saint-Jean de Dieu ou de l'Oeil de Verre :
> on peut bien voir la "Concave" surplombant à l'Est la Calanque <
Sens : "oule" = cuvier en pierre [du latin "olla", pot, marmite]
Particulièrement encaissée entre les Falaises de l'Eissadon, du Belvédère d'En Vau et du Plateau de Castel Vieil, la Calanque de l'Oule a la forme du creux d'une marmite, d'où son nom.
L'accès à la Calanque nécessite équipement et technique d'escalade et ne présente pas de grand intérêt.
Sens : "oule" = cuvier en pierre [du latin "olla", pot, marmite]
Particulièrement encaissée entre les Falaises de l'Eissadon, du Belvédère d'En Vau et du Plateau de Castel Vieil, la Calanque de l'Oule a la forme du creux d'une marmite, d'où son nom.
L'accès à la Calanque nécessite équipement et technique d'escalade et ne présente pas de grand intérêt.
Sens : "oule" = cuvier en pierre [du latin "olla", pot, marmite]
Particulièrement encaissée entre les Falaises de l'Eissadon, du Belvédère d'En Vau et du Plateau de Castel Vieil, la Calanque de l'Oule a la forme du creux d'une marmite, d'où son nom.
L'accès à la Calanque nécessite équipement et technique d'escalade et ne présente pas de grand intérêt.
Sens : "oule" = cuvier en pierre [du latin "olla", pot, marmite]
Particulièrement encaissée entre les Falaises de l'Eissadon, du Belvédère d'En Vau et du Plateau de Castel Vieil, la Calanque de l'Oule a la forme du creux d'une marmite, d'où son nom.
L'accès à la Calanque nécessite équipement et technique d'escalade et ne présente pas de grand intérêt.
Excavation naturelle du Rocher de Saint-Michel située au Nord-Est de Callelongue, la Grotte de l'Ours est une grotte dotée d'une petite entrée et dont la configuration peut évoquer la tanière d'un ours.
Elle propose un petit réseau de boyaux, souvent étroits voire verticaux, où l'eau ruisselle de voûtes rocheuses.
Offrant un bel abri naturel, elle fut occupée depuis la Préhistoire et jusqu'au 2ème siècle de notre ère. Aussi, il est également possible que son appellation soit en rapport avec des restes d'animaux qui y auraient été découverts lors de fouilles archéologiques.